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Tiers-lieu : le grand projet de mandat devient réalité


Le tiers-lieu commence à sortir de terre, les hommes d’entreprise s’envolant dans les airs…

Depuis la mi-février, le site de la mairie donne un nouveau visage temporaire… à voir ! Le préau de l’ancienne école publique a été démoli, pour laisser place à un espace en transition, ouvert et aéré.

Une fois la construction du tiers-lieu achevée, cet espace sera à nouveau en partie refermée, permettant de retrouver la cour d’école close telle qu’elle fut réalisée initialement. Mais l’ouverture environnementale pourra quand même se lire, grâce à une double-façade largement vitrée, pouvant s’ouvrir et offrir ainsi une véritable perspective entre la cour, l’espace couvert et le jardin public sur l’autre face du bâtiment qui trouvera ainsi une respiration nouvelle.

La seconde grande étape du chantier concernera la réhabilitation du bâtiment municipal, datant de 1888 et rénové pour la dernière fois en 2000. Les fonctions seront d’ailleurs inversées, avec les services municipaux (secrétariat, archives et bureau des élus) au nord. Dans l’ancien secrétariat, la salle du conseil municipal et des mariages sera unifiée à nouveau avec la bibliothèque intercommunale dans un espace libéré de sa cloison intérieure.

Au final, si le chantier se déroule conformément aux prévisions, rendez-vous vous est donné en décembre prochain pour une journée inaugurale dont le programme commence à s’échafauder dans les esprits. L’idée est d’aller au-delà de la partie officielle de tradition avec une journée festive avec atelier musical et patrimonial, en première idée… Mais les esprits sont invités à réfléchir au contenu de cette fête co-organisée entre la municipalité et le monde associatif local…


L’année météorologique… 2024,
comparée à 2023

Günter Gloth, fidèle à son poste d’élu municipal et de correspondant “Météo France”, a une nouvelle fois effectué les relevés tout au long de l’année 2024.

Les températures

Côté températures, les maximales sous abri ont, en 2024, dépassées les 35° C en été, voisinant avec ce seuil durant deux mois. L’année 2023 avait été nettement plus chaude avec des maximales à plus de 40° C en août.

Par contre, sur l’échelle de temps du tiers de l’année, les températures maximales ont été, sur les deux séquences, supérieures à 30° C durant quatre mois consécutifs. Et, en mode hivernal, les minimales ont été inférieures à 0° C durant quatre mois en 2023, alors qu’un seul mois en 2024 a enregistré des minimales négatives.

La pluviométrie

De véritables chutes de pluie se sont déversées sur le massif des Cévennes ardéchoises en 2024. Il s’agit bien d’une année exceptionnelle avec 2052 mm constatés, battant le record du dernier quart de siècle (supérieure de 2 mm au précédent record de 2018).

Dans le détail, seuls quatre mois connaisssent une statistique faible, de moins de 50 mm (voire même inférieure à 80 mm), ce qui, par opposition, démontre qu’en 2024 nous avons connu huit mois pluvieux… En 2023, seuls trois mois affichaient un niveau supérieur à ces 80 mm !

A titre de comparaison, l’année 2023 est apparue nettement plus sèche avec 881 mm, très inférieure à la moyenne des 25 années précédentes qui s’élève au-dessus des 1400 mm.

Dans le détail, voici les tableaux statistiques récapitulatifs :

En résumé, l’année 2024 a été marquée par une intensité pluvieuse record alors que 2023 était parmi les années les plus sèches et les plus chaudes.


Images de printemps…


Même si le beau temps ne parvient pas à s’installer durablement, quelques belles journées donnent à voir des images insolites, telle cette “décapotable” en visite sur le site de l’ancien château-prieuré où cette platebande semi-sauvage fleurie par des centaines de pied de “monnaie du pape” ou “lunaria annua” de son nom savant, qui signifie tout simplement “lunaire”


Un petit peuple au millénaire d’histoire…


Paysage faugérois, signé de l’artiste Thom (2012)

Nous pourrions vous dire que la commune de Faugères est parmi les plus belles, qu’elle cumule de nombreux atouts et que vous avez tout intérêt à la choisir pour y vivre ou pour y passer un séjour de vacances. Mais pratiquement toutes les communes de France vous diront, en ce cas, la même chose ! Nous vous proposons finalement une focale différente, celle des constats qui font notre singularité, sans lieu commun ni faux-fuyant ?

Le territoire de Faugères est situé dans le sud de la France, plus précisément sur le piémont des Cévennes ardéchoises. Cela se caractérise par une diversité de paysages et de roches – le support géologique étant à base de schistes, de grés ou de marnes – avec des espaces en collines et en vallées plus ou moins évasées, en forme de cirque naturel parfois.

Le Faugères contemporain rassemble une centaine d’habitants dispersés dans trois villages, quelques hameaux et d’anciens mas épars, tout cela sur une surface de 600 ha (6 km²), soit une densité de population de 16 hab/km² (contre 100 hab/km² en France). Mais Faugères est riche d’un millénaire d’histoire…

Avant même les temps historiques, la présence humaine est attestée ici dès la période néolithique (- 5000 à – 2000) avec un menhir, une pierre plantée verticalement, destinée sans doute à la manifestation de pratiques mystiques. Or, les menhirs sont rarissimes en Ardèche ! La suite – attestée – se déroule quelques 3000 ans plus tard. En effet, la petite « principauté » faugéroise émerge dans les textes à la veille de l’an 1000 lors d’une donation d’un domaine rural à un ordre monastique par un dignitaire carolingien. Puis nous retrouvons la « nécessaire » protection de Pierre II, roi d’Aragon, comte de Barcelone et du Gévaudan, mais aussi les troubles de la guerre de Cent ans et des guerres de religion, avant que ne s’applique les principes de la Contre-réforme…

La modernisation économique du 19e siècle oublia quelque peu ce territoire, qui, paradoxalement, compta à cette époque une véritable surpopulation agraire (440 habitants en 1820, soit une densité de 75 hab./km²). Au début du Moyen-âge là se trouvait le cœur d’une seigneurie avec une vingtaine de mas agricoles répartis dans l’espace, exploitant vignes, champs, forêts et toutes dépendances, soit environ 120 ha de cultures, plus de la moitié de cet espace étant aujourd’hui constitué de couverts forestiers.

Après un exode continu tout au long du 20e siècle, ce depuis la première guerre mondiale, le renouveau semble émerger en ce début de 21e siècle avec une espérance, celle du retour à la nature durable !

J.P. Alvéry