LA MAIRIE EST OUVERTE
LE MERCREDI DE 9h A 12h ET DE 13h30 A 18h,
LE VENDREDI DE 8h30 A 12h.
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Images d’automne…
Le prieuré castral se dévoile à travers les feuilles d’automne d’un camaïeu de verts, jaune et brun
Une vision originale d’une partie du vieux village de La Charrière
A l’horizon tout proche, Chalvêche s’affiche à travers un feuillage caduque
Le Salindre après l’orage au Pont du Moulinas et un presque sous-bois aux couleurs irisées
Les Faugérois se mobilisent…
pour le déploiement de la fibre optique
Le déploiement de la fibre optique sur le territoire de la commune de Faugères a débuté. Les travaux de tirage de ligne sont en cours. Le maître d’ouvrage Ardèche-Drôme numérique (ADN), par un courrier de son président, a informé toutefois que l’ensemble de la commune ne serait pas raccordé dans un premier temps. Pas moins de cinq zones d’exclusion ont été définies par ce syndicat public, représentant le quart de la population qui ne bénéficiera pas de ce nouveau service rapidement. La principale raison invoquée est celle du coût trop important du débroussaillage et de l’élagage à proximité des lignes supports (Orange et Enedis).
Cela est l’argument majeur pour exclure, en particulier, les secteurs du Colombier, des Escouleyres et de la Pierre-Plantée. A l’issue d’une réunion publique en mairie courant juillet, les citoyens présents ont proposé d’organiser une journée de solidarité pour s’engager à assurer un nettoyage des terrains concernés. En effet, citoyens et élus considèrent que la fibre optique est un des moyens de rompre l’isolement géographique et que, en conséquence, les habitants revendiquent ce droit.
La mobilisation collective est de nature à combattre cet état de fait. Un débat sur les coûts économiques d’aménagement se heurte à une autre réalité économique, celle de la pérennité des petites entreprises présentes sur le territoire. Les chantiers de débroussaillage sur le terrain se sont déroulés ces derniers jours d’août. Par la voix de son maire, la commune se propose de prendre à sa charge les frais d’élagage, nécessitant le recours à un professionnel.
ADN est officiellement sollicité pour accompagner cette démarche de solidarité afin d’étudier rapidement la réintégration de ces zones dans le plan de déploiement général de la fibre optique, y compris dans les campagnes isolées.
En écho dans la presse régionale :
Un petit peuple au millénaire d’histoire…
Nous pourrions vous dire que la commune de Faugères est parmi les plus belles, qu’elle cumule de nombreux atouts et que vous avez tout intérêt à la choisir pour y vivre ou pour y passer un séjour de vacances. Mais pratiquement toutes les communes de France vous diront, en ce cas, la même chose ! Nous vous proposons finalement une focale différente, celle des constats qui font notre singularité, sans lieu commun ni faux-fuyant ?
Le territoire de Faugères est situé dans le sud de la France, plus précisément sur le piémont des Cévennes ardéchoises. Cela se caractérise par une diversité de paysages et de roches – le support géologique étant à base de schistes, de grés ou de marnes – avec des espaces en collines et en vallées plus ou moins évasées, en forme de cirque naturel parfois.
Le Faugères contemporain rassemble une centaine d’habitants dispersés dans trois villages, quelques hameaux et d’anciens mas épars, tout cela sur une surface de 600 ha (6 km²), soit une densité de population de 16 hab/km² (contre 100 hab/km² en France). Mais Faugères est riche d’un millénaire d’histoire…
Avant même les temps historiques, la présence humaine est attestée ici dès la période néolithique (- 5000 à – 2000) avec un menhir, une pierre plantée verticalement, destinée sans doute à la manifestation de pratiques mystiques. Or, les menhirs sont rarissimes en Ardèche ! La suite – attestée – se déroule quelques 3000 ans plus tard. En effet, la petite « principauté » faugéroise émerge dans les textes à la veille de l’an 1000 lors d’une donation d’un domaine rural à un ordre monastique par un dignitaire carolingien. Puis nous retrouvons la « nécessaire » protection de Pierre II, roi d’Aragon, comte de Barcelone et du Gévaudan, mais aussi les troubles de la guerre de Cent ans et des guerres de religion, avant que ne s’applique les principes de la Contre-réforme…
La modernisation économique du 19e siècle oublia quelque peu ce territoire, qui, paradoxalement, compta à cette époque une véritable surpopulation agraire (440 habitants en 1820, soit une densité de 75 hab./km²). Au début du Moyen-âge là se trouvait le cœur d’une seigneurie avec une vingtaine de mas agricoles répartis dans l’espace, exploitant vignes, champs, forêts et toutes dépendances, soit environ 120 ha de cultures, plus de la moitié de cet espace étant aujourd’hui constitué de couverts forestiers.
Après un exode continu tout au long du 20e siècle, ce depuis la première guerre mondiale, le renouveau semble émerger en ce début de 21e siècle avec une espérance, celle du retour à la nature durable !
J.P. Alvéry